En enlevant une lettre à "bien" et en changeant les trois autres, ça donne "mal".
Je ne sais pas trop par où commencer, c'est pas dans mon habitude d'être négatif mais parfois il faut poser les armes. De quoi ? Pourquoi ce titre et cette première phrase ont l'air dérimante ? Peut être parce que mon premier long week-end de quatres jours, je l'ai passé entièrement seul. Peut être parce qu'à cause d'un demi millimètre j'ai gaché une journée de travail. Peut être parce que les moustiques me vident de mon sang. Peut être parce que le sauna naturel qu'est la Guyane m'embrouille le cerveau. Peut être que le soleil éblouissant et la sueur qu'il provoque me retourne la tête. Peut être parce que la routine qui s'installe me rapelle trop la métropole. Ou tout simplement parce que trop, c'est trop.
Depuis que le projet "Guyane" a vu le jour, on me rabache que "La Guyane, soit ça te plait et t'y restes, soit ça te plait pas et tu pars au bout de trois mois". Je suis peut être l'exception, mais pour moi c'est bien et mal. Avec le temps je me rend compte que venir ici pour voyager, découvrir les trésors locaux, c'est monstrueusement enrichissant et plaisant. Mais y vivre sans pouvoir tout découvrir, c'est autre chose. Je ne dis pas que je m'y plais pas, la différence est intriguante et être en vacance tout en travaillant, c'est pas mal.
En parlant de travail, le mien est intéréssant, on réalise de beaux meubles avec du bois exotique. Mais depuis mon arrivé, je suis un peu a la masse et je fais pas mal d'erreur. J'ai beau me torturer le crâne pour comprendre pourquoi, mais je n'y arrive pas. J'étais pourtant pas si mauvais que ça lors de ma formation en alternance, j'étais même assez bon. Deux ans ont séparés la fin de ma formation et mon arrivé en Guyane, à croire qu'entre temps j'ai beaucoup perdu. Oui vous allez me dire, petit à petit ca va venir, je vais me remettre à niveau. Mais c'est une entreprise qui démarre, il faut booster et être rentable. Et moi qui n'aime pas être préssé quand je travaille... C'est dommage, ça m'arrive souvent le matin de ne pas vouloir me lever pour ne pas aller bosser, et une fois sur mon vélo, je roule vers l'entreprise à reculons alors que je suis chanceux de pouvoir vivre cette experience.
Ne croyez pas que je déprime, j'apprends ici que mon mental peut surmonter de grosses pentes. Mais je peux pas nier que cette année savère être difficile. Je suis bien installé ici, surtout depuis que j'ai changé de logement. Mais ces histoires au boulot vont finir par me montrer que le verre est finalement à moitié vide (mais non ne vous inquiétez pas, je garde mon calme est reste positif malgré tout). Bref, je pense que j'avais besoin d'étaler tout ça, j'ai pas grand monde pour parler ici, surtout que j'ai du mal à m'exprimer quand je ne connais pas bien les personnes. C'est surement le dernier article dans ce genre, j'ai pas découvert ni vécu grand chose depuis le dernier.
Une chose qui parcontre me déprime un peu, c'est de voir l'avancée de notre association Dealerdesons en métropole, et de ne pas pouvoir vivre tout ces merveilleux moment avec l'équipe d'Auzielle. Il se passe beaucoup de chose et je suis loin, donc je ne participe plus à grand chose. Entre les évènements, les interviews, freestyles, enregistrements, projets vidéos etc.... j'en rate des choses ! Mais bon, je fais du mieux que je peux en étant à distance, et je me rattraperais en rentrant, ça me manque de ne plus fabriquer de décorations pour les soirées !
Bref, sinon tout va bien, mon frigo est plein. (la photo qui suit n'est pas de moi, mais montres le prochain endroit que je vais essayer de visiter, la montagne des singes) Si seulement j'avais le permis et une voiture, mes weekend seraient tous sacrément bon avec tout les lieux que j'ai sur ma liste. Malheuresement j'ai que mon vélo, et tout est loin ici.